Tarn Valley Trail

 FICHE TECHNIQUE

. Distance : 157.5 km
. Dénivelé : 6250 m+ - 7300 m-
. Lieu de départ : Mas de la Barque (Lozère)
. Lieu d’arrivée : Millau (Aveyron)
. Heure de départ : 6h30
. Points de ravitaillements : 9
. Base de vie : 1 à St Rome de Dolan (km 106)
. Temps limite de course : 40h

Cévennes, Grands Causses, Tarn… des noms évocateurs de grands espaces liés à cette sempiternelle recherche d’évasion. C’est une première édition d’un parcours atypique, en ligne, à l’américaine comme on dit chez les Quakers, qui va nous embarquer du Mas de la barque jusqu’à Millau en suivant le tout nouveau GR 736. Un parcours sinueux, rocailleux à travers gorges et vallée du Tarn.

Vidéo TVT Aqui !!!

Un voyage hors du temps partagé avec Bruno, Benoît et Nico. J’ajouterai pour compléter cette belle équipe, notre assistant Jacques, omniprésent, ne comptant pas son temps ni son énergie pour nous soulager, nous assister, nous soutenir...

6h du matin, Mas de la barque, sur le mont Lozère. Environ 350 âmes réunies pour partager cette grande aventure humaine. Un départ en toute quiétude dans un silence partagé et respecté. Sérénité captivante des lieux. Gilles Bertrand, maître des lieux et chef, aux paroles réconfortantes de cet orchestre en sourdine…

Dès le départ la traversée des Cévennes nous embarque. Cette première partie largement descendante vous imprègne de par sa topographie, sa géologie et sa flore. De grands espaces en majorité granitique, un sol essentiellement composé de pelouse et de tourbières qui rendent la progression naturellement attrayante.

En redescendant sur Florac, une étrange sensation d’oppression, d’essoufflement, de gêne respiratoire… A chaque Ultra son lot de surprise ! Allergies ? Malheureusement, cette dyspnée entraîne une fatigue physique immédiate. J’ai beau ralentir rien n’y fait. La gracile joliesse du chemin ondulant le long des méandres du Tarn, au pied de ces immenses falaises, ne parvient pas à décrocher ce petit nuage noir bien posé sur ma tête.  #Seum’

Aux alentours du km 65, dans la montée avant Castelbouc, épuisé, je m’écroule littéralement au bord du sentier. C’est parti pour un petit somme d’une vingtaine de minutes ô combien revigorant. Au réveil, comme une aubaine, la respiration devient à nouveau fluide. Cette fragile mécanique qui s’était quelque peu enraillée repart de plus belle. Alléluia !

A Castelbouc, petit hameau préservé, magnifiquement restauré, je retrouve Jacques inquiet. Inquiet à mon sujet. Inquiet de voir Benoît (qui m’est passé devant pendant la sieste) sans nouvelle de moi. Je me pose un moment à ses côtés, le temps de refaire le plein et reprendre du poil de la bête en admirant ce beau village accroché au rocher.

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