Ultra Lozère : un territoire, une âme

Ultra Lozère 7 et 8 Juin 2025



Je lance l’idée auprès d’un Laurent hésitant. Hésitation de très courte durée, une demi-seconde environ pour repartir pour son 6ème Ultra Lozère. Bringo et Dimitri, également du TTT nous accompagnent pour ce weekend familial. 4 familles dont 5 enfants logées au bord du Tarn dans la charmante cité médiévale de Sainte Enimie. Côté course, un trail intimiste avec du dénivelé, une organisation sans faille et surtout un parcours magnifique. Petit plus (et pas des moindres), l’organisation s’implique dans le reboisement des espaces forestiers victimes de graves incendies en 2022 en y consacrant 1 euro par inscription.

Le samedi, 56 km pour 3200 D+, départ et arrivée à Sainte Enimie. Sentiers 100% rocailleux, très peu de route, des bords de falaises, le parcours est splendide. Nous débutons par le causse Sauveterre en gardant Sainte Enimie à portée de vue. Un départ trop rapide dans une chaleur halitueuse. A mi-parcours nous traversons le Tarn pour rejoindre le causse Méjean. Peu après Montbrun, mon manque d’entrainement dénivelé se fait très largement sentir, couplé à des crampes cruellement douloureuses, la défaillance est proche, je suis sec... Le paysage quant à lui, se révèle magnifique, pierriers, arche naturelle. Le ravitaillement au village semi-troglodytique de Castelbouc me redonne une bouffée d’air. Les familles sont là, aux petits soins, je prends le temps, sereinement. L’arrivée de cette première étape, entouré de la nouvelle génération pleine d’allégresse. Le partage est total pour les arrivées de chacun de membres de TTT, et l’image est belle, au pied du pont de Sainte-Enimie, en plein cœur des gorges du Tarn.

Au programme du dimanche, 52 km pour 2300 D+, départ de la base nautique de Sainte Enimie et arrivée à Chanac. Un départ en douceur entre les bords du Tarn et le causse Méjean. Les gorges nous donnent l’avantage de débuter dans une fraîcheur relative. Le passage à Saint Chély du Tarn annonce la sortie des gorges pour rejoindre le ravitaillement de Cabrunas. Là-haut, le point de vue est à couper le souffle. Les kilomètres défilent, et cette seconde journée s’avère bien plus roulante que la veille. Le plaisir se poursuit en traversant le causse Sauveterre jusqu’à Chanac.

Enfin l’arrivée à Chanac, libératrice. Et pour couronner le tout, le diner de clôture avec les bénévoles, un festin gargantuesque… Aligots saucisses, évidemment !!!

Un grand merci à Caro et Titou, pour leur patience et leur implication entendue, un grand soulagement. A Peggy, Darline et Laurent pour tout ce partage autour de cette course qu’ils connaissent si bien. A Bringo, Dimitri et leurs familles pour leurs encouragements et soutien… C’est vraiment le plus beau des sports, que l’on pratique dans les plus beaux des paysages. 











Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Infernal des Vosges 200

Trail des piqueurs – 30 Mars 2025