Trail du Sancy Mont Dore




Lieu : Mont Dore
Date
: 26 et 27 Septembre 2015
Distance
: 60 km
Dénivelé
: 3.350 D+








Pourquoi le Sancy Mont Dore ?
 


A travers les témoignages de pas mal d’amis j’ai rapidement perçu le potentiel de cette course tant par sa beauté que par sa technicité. La proximité de l'épreuve (3h30 de la maison) et  le fait d’envisager un beau weekend ensoleillé en famille ont fait le reste !!!

Le Départ

Ambiance surchauffée dans la patinoire du Mont Dore, j’y croise pas mal de têtes connus, d’élites (cette course étant support du championnat de France de trail)… le tours’N aventure a fait le déplacement en force. Peu de représentants du TTT, à noter tout de même la très belle prestation de la famille Robert, de vrais winners. Pour certains cette course est l’objectif de l’année, mais pour la majorité c’est l’occasion de faire des kilomètres avant les échéances de la fin d’année (GRR – GRC – Templiers, etc…)

Départ 5h30 du matin pour ces 60km et 3350D+, 2 courses en une… avec  250 partants pour le CDF et environ 600 pour la course OPEN. La première montée jusqu'à la stèle est vraiment roulante, très rapide… la température est idéale alors forcément on bombarde, tout ce qui est pris n’est plus à prendre. Les 20 premiers kilomètres de nuit sont avalés en un peu moins de 2 heures, tout va bien, les sensations plutôt bonnes malgré la tendinite lancinante de ces derniers mois et une très légère crève …

La super lune rousse nous dévoile sa splendeur, l’éclipse est proche (J-1) !!!
3 difficultés composent le parcours, la première commence au vingtième suite au passage à La Bourboule et l'ascension du puy gros. Le jour se lève, j’y rejoins Julien un sympathique carhaisien habitué des lieux. Environ 500m de D+ à la fraîche qui passe très bien, on rebascule ensuite sur le Mont Dore pour rejoindre le second ravito de Prends toi garde au 28éme atteint en 3 heures. L'objectif de 8 heures fixé par Caro est toujours atteignable.

L'idéal serait que tu y sois pour 13h30, tu manges puis on rentre peinard sur Vallères.
Banco !!!

Sur les crêtes


J'attaque la montée vers le col de la croix Morand (seconde difficulté) avec beaucoup d'envie et d'excitation…. L’impatience non dissimulée de me retrouver au plus vite sur cette magnifique ligne des crêtes. Au ravitaillement du col il reste 25 km... Je débute cette montée sur le col de l'angle en petites foulées, le single est vraiment encombré. A l’approche des élites du 34 km (partis à 9h) qui nous rejoignent déjà, je m’arrête avec bien séance pour les laisser passer sans oublier d’immortaliser l’instant à la Gopro. La triplette gagnante FLEURETON, RANCON, BARONIAN est déjà aux avant-postes. J’essaye de les suivre sur quelques mètres afin de prendre conscience un peu plus de leurs efforts et du monde qui nous sépare !!!
La suite est terrible…. Bien qu’un peu trop fréquenté à mon goût, on alterne entre le bas-côté pour         laisser passer les coureurs du court et les « pardon » de rigueur pour doubler ceux du long. A mon sens le seul point négatif de la journée.
Les crêtes se succèdent tandis que mes centres cérébraux emmagasinent naturellement ce lot de vues plongeantes sur la vallée.
La descente dans la vallée de Chaudefour (aux alentours de la distance marathon) est le moment difficile de la course, je commence à payer comptant mes efforts de la matinée. Je me fais violence pour suivre le groupe, j’ai chaud et mes yeux se ferment doucement. Heureusement cet état de somnolence ne va pas s’éterniser et la montée vers le col de la cabane (cul à cul) me redonne de la vigueur. Mon intégrité musculaire quant à elle est intacte, pas une seule douleur… Mazal Tov !
Un coureur du coin nous indique alors 1h pour rejoindre la cabane puis 10 minutes de plus pour le puy de Sancy (1885m) et enfin 50 minutes pour la descente final. Un rapide calcul m'indique que tout est encore jouable pour les 8h. Cette dernière difficulté se fait une fois de plus au train, la messe est pratiquement dite (on est dimanche, il est 11h30…ça colle !!) et il est impossible de doubler… je ronge mon frein. En sortant des sous-bois la chaleur m’accable, il reste moins de 10 kms et le Sancy me fait de l’œil.

Le finish

Enfin le Puy de Sancy, j’y accède relativement rapidement… l’ambiance au sommet est festive avec énormément de randonneurs, d'humeurs joviales et amusés de voir tous ces visages si dissemblables. Les vaillants ou conquérants, les obstinés, les contemplatifs ou encore les résignés... Ceux plutôt rouge de chaleur, ruisselant de sueur ou encore les blafards ou exsangues d’avoir trop forcé, trop donné…

Une Jolie cacophonie qu’on peine à abandonner malgré les 6 petits kms restants. A part le passage des marches inégales qui agace, c’est une descente en 2 temps avec une première partie technique avant de rejoindre le bas de la station puis un faux plat descendant qui nous entraine gentiment et tout en douceur jusqu’à la ligne d’arrivée. Les enfants m’ emboitent le pas pour un sprint final endiablé.
8h04, un + 4’ acceptable…
Ravi, je félicite sportivement mes assaillants des derniers mètres.

Évidemment un énorme Big up aux bénévoles et organisateurs… Sans oublier ma douce accompagnatrice.
Une
station trail que je n’ai pas fini de côtoyer !!!

Enfin, je vous joins (en bonus) un petite vidéo qui vous dévoile assez bien – à mon sens – la beauté du parcours.



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