Les citadelles 2009
Lieu : Lavelanet
Date : 12 avril 2009
Distance : 73 km
Dénivelé : 3600 m D+
Après
une nuit chez marraine à Tournefeuille nous rejoignons Toulouse sous une pluie
battante pour une petite matinée visite touristique. Après un critique assez
mitigé sur la beauté de la ville rose nous faisons la connaissance de Rémi, un
pote du frangin que nous récupérons à la gare. Je crois que Ronan lui a bien
vendu les Citadelles… il va se régaler. Direction Lavelanet, nous y sommes pour
15h30, récupérons les dossards, le Ronus des Montagnes nous rejoint enfin. Je
retrouve Benos (kikoureur) que je croise régulièrement sur ce type de course,
Pascal et Valérie arrivent également. Après la traditionnelle petite bière de
bienvenu nous regagnons nos pénates non loin de Bélesta. Le gîte est sympa, on
prépare gentillement nos sacs, l’ambiance est détendue…
Réveil 4h40, départ de la
course prévu pour 6h. Tout se passe comme d’habitude (Gatosport, préparation
des pieds, etc…) jusqu’au départ à part une chose plutôt amusante et je ne suis
pas sûr que Rémi soit vraiment du matin… En chargeant son sac dans la voiture
il se rend compte qu’il a oublié ses bâtons dans le gîte, retourne donc les
récupérer, il revient peu de temps après en affirmant qu’il n’y a pas de
poignées extèrieurs sur la porte. Ron’s, Caro et Rémi partent de l’autre côté
du gîte pour tenter de réveiller Katell, pas simple en sachant que la chambre
est au second étage et qu’il ne faut pas réveiller les marmots. De mon côté je
décide de vérifier les dires de Rémi, me dirige vers la porte, trouve une
poignée, ouvre et aperçoit en haut des escaliers Katell bien réveillée (bravo
les gars) – en petite tenue, et là je me suis dit qu’une bonne journée
s’annonce…
Ma
douce nous dépose sur l’aire de départ avant de capturer l’instant, il continue
à pleuvoir, la journée va être longue.
Date : 12 avril 2009
Distance : 73 km
Dénivelé : 3600 m D+
Samedi
11 Avril
Dimanche
12 Avril
6h,
la course est lancé, je pars assez rapidement pour ne pas être trop gêné, les
jambes sont lourdes, la première montée est difficile, les chemins détrempés
mais rien de comparable avec la suite. Je relance relativement facilement sur
le plat et prend énormément de plaisir dans les descentes. Je me retrouve assez
rapidement à Bélesta -1er
ravito – je sais que Caro m’attend un petit peu plus haut. Elle a, de son côté,
garé la voiture au gîte et décidé de nous rejoindre en courant… malheureusement
elle me rate de peu mais n’hésite pas à encourager Rémi et le frangin. Il y a
de la boue, beaucoup de boue, quand il ne pleut pas il neige, les glissades se
succédent. Au second ravito – Fougax
- on m’annonce 7ème, tout va toujours très bien, je mange énormément
(comme jamais), les chips, TUC et autres saucissons de pays.
Entre le 35 et 40ème tout devient plus difficile, les relances me font mal, je sens des débuts de crampes, il fallait que cette période d’euphorie cesse. Je me force à boire, les foulées se font plus rasantes, je tombe 2-3 fois dans la boue, les montées m’épuisent, je ne cesse de glisser. Seul pendant une vingtaine de kilomètres j’arrive enfin à la montée sur le château de Montségur, une autoroute, impressionant… il y a des gens partout, c’est le jonction avec les 2 autres courses (le 20 et le 40km). Les gars du 20 passent comme des balles, on monte à la queuleuleu forçément because « single track ». On prend son mal en patience et je sens que ça m’a fait beaucoup de bien, ça m’a permis de bien récupérer. Au château de MontSégur je ne m’éternise pas, en même temps y’a pas grand-chose à voir, nous sommes plongés dans le brouillard et il y fait très froid.
A Montferrier je retrouve
Caro, Katell et les enfants, je bouffe comme 4, je prends mon temps, rempli ma
poche à eau, il m’annonce 6ème, bizarre je n’ai repris
personne ? Sans doute un abandon. Les jambes deviennent de plus en plus
dures mais les sensations de crampes disparaissent. La montée de Roquefixade se
passe bien, malheureusement un épais brouillard (ne parlons plus de la pluie,
incessante) nous empêche d’admirer le paysage, nous y reviendrons le lendemain
pour une petite rando de décrassage. Dans la descente sur le ravitaillement de
Roquefort, un gars me reprend en prenant un maximum de risques.
A Roquefort nous rejoignons le 5ème,
nous sommes donc 3 dans un mouchoir de poche, nous repartons ensemble… enfin la
dernière montée, on longe les crêtes puis c’est la descente finale, j’entends
enfin la sono puis ma chérie qui m’encourage pour cette toute dernière descente
quelque peu glissante. J’en termine enfin avec ces Citadelles en 9h29, ravi…
Entre le 35 et 40ème tout devient plus difficile, les relances me font mal, je sens des débuts de crampes, il fallait que cette période d’euphorie cesse. Je me force à boire, les foulées se font plus rasantes, je tombe 2-3 fois dans la boue, les montées m’épuisent, je ne cesse de glisser. Seul pendant une vingtaine de kilomètres j’arrive enfin à la montée sur le château de Montségur, une autoroute, impressionant… il y a des gens partout, c’est le jonction avec les 2 autres courses (le 20 et le 40km). Les gars du 20 passent comme des balles, on monte à la queuleuleu forçément because « single track ». On prend son mal en patience et je sens que ça m’a fait beaucoup de bien, ça m’a permis de bien récupérer. Au château de MontSégur je ne m’éternise pas, en même temps y’a pas grand-chose à voir, nous sommes plongés dans le brouillard et il y fait très froid.
Je
retrouve Rémi, abondon aux environs du 40ème, il se réserve pour le
marathon de Lyon, Valérie hors délai à Montferrier… Cette course a été très
difficile, elle manquera les esprits de tous pendant un long moment. Je croise
Benos qui a terminé aux urgences suite à un malaise, heureusement plus de peur
que de mal. Le Ronus des montagnes en termine en 11h17, excellent… Pascal en
12h13, félicitations à tous car il en fallait de la volonté pour mener à bout cette
quête en pays cathare.
Un
petit mot sur l’organisation enfin, très bon accueil, pas mal d’exposants très
sympa, l’artisanat local y est bien représenté. Les bénévoles sont charmants
malgré la météo, je pense qu’il valait mieux courir que d’attendre des heures
sous la pluie à pointer les concurrents. Et enfin les ravitaillements très bien
garnis, et ce saucisson !!!
classement
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