Lieu : Nant
Date : 4 novembre 2012
Distance : 75 km
Dénivelé : 4.000m D+
Difficile de s’en défaire… courir à Nant marque forcément les esprits. Je
refais rarement une course mais Nant est l’exception à cette règle. Après 2006
et 2009, je reviens donc avec une troupe de TTTistes à l’humeur roublarde et
avenante. Nous créchons ici,
idéal pour 2 courtes nuits, et nous courons là.
De la pluie est prévue pour le dimanche, jour de la course. De cette humeur
roublarde découle l’idée de changer de dossards, rigolo, amusant, et ça risque
de faire son petit effet du côté du forum actif du TTT. J’échange donc le mien
avec Bruno tandis que Gilles en fait de même avec Thierry, les dés sont pipés,
et ça nous fait bien marrer.
Il fait doux ce dimanche matin sur la place du petit village de Nant.
Pascalou, mon ami mentor, est également de la fête, encouragé comme il se doit
par Valérie et les enfants. L’ambiance est détendue et je me rappelle aux
souvenirs de la grande époque des Templiers. Les fumigènes fulminent, les
flashs crépitent, le départ est lancé… l’allure est bonne, le brouillard épais,
la pluie fine, les 30 premiers kilomètres se font en un peu plus de 3 heures.
La montée du Saint Guiral est régulière et pas franchement difficile,
quelques petites montées abruptes commencent néanmoins à agir sur les
organismes. Jusqu’à Trèves tout va pour le mieux, mais le plus dur est à venir.
Les paysages harmonieux nous dévoilent une partie de leur charme malgré le
brouillard et le plafond nuageux extrêmement bas.
La montée avant Cantobre
semble être le moment de se surpasser, l’énergie me manque, le souffle est
court et les jambes sont lourdes, le moment est difficile mais pas
insurmontable. La douleur frappe déjà à la porte et s’invite sournoisement. Je
prends mon mal en patience, j’en bave mais toujours j’avance !!! Malgré
ces difficultés mon classement ne change guère, la descente et le
ravitaillement de Cantobre vont me faire le plus grand bien. Il reste environ
10 kilomètres et le moral réapparaît. J’apprécie cette dernière montée du Roc
Nantais, la forêt est dense et bien verte, le sentier extrêmement rocailleux.
Sur le plateau j’entends le speaker annonce les 10 heures de course, dommage.
La descente finale pentue et glissante, équipée de cordes se termine le long de
ce petit muret vu et revu dans les bouquins de trail. Au final, Bruno termine
en 10h13, marqué par la générosité de ces bénévoles paisibles amoureux de leur
nature.
classement
coupure de presse :
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