Endurance Ultra Trail 2011


Lieu : Millau
Date : vendredi 21 octobre 2011
Distance : 106 km
Dénivelé : 4.590m D+ 


Covoiturage avec Phil, fraîchement débarqué du Kreiz Breizh. Arrivée dans l’AM sur Millau, petite visite au salon histoire de serrer la pogne de Msieu TTT, ATYPICS, Plushow, etc… en chair et en os et de retour des States, Greg en pleine forme… et de retirer les dossards. Ne voulant rien laisser au hasard et pour mener à bien ce nouveau défi nous nous sommes attachés les services d’un staff de haute volée (parents et beaux-parents). Omniprésents sur le parcours, enfin pas trop tôt le matin quand même…


Avec le philou au départ

Départ donc à 4h, T° au sol de -1 et sur les crêtes de -4. Avec de telles températures, partir vite pour se réchauffer reste la meilleure méthode. Philou semble pied au plancher, il pointera dans les 5 premiers au Rozier menant même l’allure devant Jacquerot, Thévenard et Saint –Girons. Je prends le départ avec le Pierrot et Rémi, le temps du frangin sur la distance l’année dernière reste notre référence. Après quelques km de plat, les premiers 400mD+ arrivent vite, les chemins sont larges et les écarts se créent. Le profil est clair avec 6 belles montées/descentes (de 300 à 500m de dénivelé) avec entre chaque de longues parties relativement plates, ce qui rend ce parcours relativement roulant (d’où le choix de partir sans bâtons). On discute pas mal sur le premier plateau, le froid est très supportable. Le premier ravitaillement est vite atteint. Les montées passent plutôt bien, le parcours est varié, je m’alimente/m’hydrate bien. Après un bon tiers du parcours dans la pénombre, le jour se lève sur le causse de Sauveterre et je découvre enfin la beauté du parcours. Ravitaillement de St Rome de Dolan, le staff n’est pas au rendez-vous ???? Petit coup de fil pour leur éviter des kms supplémentaires, et leur donne RDV à la Viale. La montée depuis les Vignes reste sans doute l’ascension la plus difficile, le pourcentage est impressionnant et les appuis, sur le pierrier, difficiles. Je finis par monter à 4 pattes en m’accrochant aux arbres. Les 20 km qui vont suivre seront les plus beaux de la journée avec une magnifique traversée en balcon au dessus des falaises surplombant le Tarn. Pleins les mirettes…

Le QG du staff

J’arrive à la Viale et je retrouve le Staff (très reposé) enfin !! Nous sommes aux environs du km 60 et pour le moment ça roule. Je les retrouve aux douzes avant d’attaquer la montée sur Veyreau. Je récupère pas mal de monde sur la partie roulante suivante notamment Régis Coumenges, Christophe Jacquerod qui ne s’en sort décidément pas avec ses problèmes de tendinite et Albert Vallée. Effectivement, pointé en 35ème  position à Veyreau je suis 27ème  à Pierrefiche. Les jambes sont excellentes et je continue à envoyer sur les parties roulantes (??? Hydrixir ?)

Le staff en pleine action

Ma chérie aux petits soins (comme d’habitude)

Avant la toute dernière ascension je retrouve le staff, petit arrêt sous robinet pour me détendre les cuisses. Dans la montée je rejoins un certain Samuel avec lequel nous allons discuter (pas mal), jouer au chat et la souris (surtout). Nous arrivons et repartons ensemble du dernier ravito de la ferme Le Cade. Les montées sont à mon avantage tandis qu’en descente il me met la misère. Sur le plat je dirai kif-kif mais avec des méthodes différentes, il fait du fractionné tandis que je cours en continu. Comme prévu il me grille sur la dernière descente. J’aperçois le staff ainsi que Sébalo et sa petite famille – Sympa, un petit mot au micro, il est 18h15… l’apéro est sauvé, je suis 22ème.

Bravo à Phil qui termine 15ème malgré une grosse chute qui lui a valu pas mal de contusions au niveau des côtes. Pierrot et Rémy terminant main dans la main peu après la nuit tombée, raté pour la bière… rdv sur un prochain ultra. A Gégé pour avoir dignement représenté le TTT. Au classement par équipe nous devons nous situer entre les teams Asics et Lafuma, je crois…

Et un grand merci à mon cœur et au Staff (guidé à distance par le frangin) pour m’avoir supporté dans cette épreuve.

L’arrivée après 113 bornes (+7, quand même…)

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